Cet appel à contributions invite à prêter attention aux institutions et programmes qui, par la formation, concourent à l’élaboration des discours autorisés sur le patrimoine.
Ces discours et points de vue s’expriment de diverses manières. Ils sont inscrits dans les législations et les politiques nationales et internationales, et sont promus ou mis en scène, entre autres, par les musées et les institutions de conservation des sites et des monuments. Ils sont également au cœur des processus de transmission des savoirs qui organisent la permanence ou la variation des manières légitimes de dire, de voir ou de faire le patrimoine.
L’analyse critique de ces mécanismes doit donc passer par l’étude des institutions d’enseignement supérieur qui contribuent à former les futurs professionnels du patrimoine. Quelle(s) grammaire(s) du fait patrimonial y enseigne-t-on ? Comment et par qui y sont définies les modalités de son traitement – selon quel(s) horizon(s) d’attentes, pour quel(s) public(s) et dans quelle(s) finalité(s) ?
Cadre général et problématiques envisagées
Ce numéro souhaite porter attention à l’étude critique de nombreux programmes consacrés, au sein des établissements d’enseignement supérieur, à la formation de futurs chercheurs et professionnels dans la discipline et le secteur du patrimoine culturel. Les contributions peuvent, entre autres, apporter un éclairage sur les perspectives suivantes, en relation avec le développement et/ou la modification au fil du temps des programmes de formation sur le patrimoine :
- contextes et influences politiques, tant au niveau international, national que local ;
contextes et influences historiques ; - contextes et influences disciplinaires, y compris les théories fondamentales et/ou les travaux d’érudition utilisés ;
- contextes et influences géographiques, dans une perspective de plus en plus mondialisée ;
- composantes des programmes, tels que les programmes d’études, les méthodologies, les compétences enseignées et les résultats d’apprentissage escomptés ;
- équilibre entre la théorie et la pratique, et notamment l’accent mis sur le caractère pratique ou « appliqué » de l’enseignement et du positionnement des étudiants ;
- défis actuels et leurs effets, y compris les pressions économiques ;
- discours et pratiques commémoratives propres à certaines institutions et certains programmes de formation établis de longue date.
Voici les différents axes dans lesquels il est souhaité que les contributions s’inscrivent :
- Axe 1 – In situ : une formation au bon endroit et au bon moment
- Axe 2 – Au cœur des ateliers de formation au patrimoine
- Axe 3 – Les mises à l’épreuve comme révélateurs, des récits d’autocélébration à questionner
Propositions de contributions
In situ au regard des sciences sociales, revue publiée par le ministère de la Culture (France), sollicite des contributions pour un numéro spécial consacré à l’étude critique des formations au patrimoine, à paraître au premier semestre 2027.
Les résumés feront l’objet d’une évaluation en aveugle par les membres du comité éditorial du numéro, après quoi les auteurs seront invités à soumettre leur contribution complète avant le 1er 2026.
Date limite de réception des résumés de 1500 signes : 15 septembre 2025
Si vous souhaitez contribuer à ce numéro, nous vous remercions d’envoyer avant le 15 septembre 2025 un résumé de 1500 signes au maximum, ainsi qu’un court CV :
– par courriel :
– ou par voie postale :
Ministère de la Culture
Direction générale des Patrimoines et de l’Architecture,
Revue In Situ. Au regard des sciences sociales
à l’attention de Nathalie Meyer
182, rue Saint-Honoré
75001 Paris – FRANCE
Les textes des articles correspondant aux propositions retenues sont attendus pour le 1er mars 2026. Vous pourrez rédiger votre contribution en français ou dans votre langue d’usage. Les articles proposés devront contenir une part inédite de recherche, d’hypothèse ou de mise à jour ; ils ne sauraient reprendre la totalité d’un texte déjà paru.
Elle sera publiée dans sa version originale et dans sa traduction française. La taille des articles sera comprise entre 15 000 et 35 000 signes, espaces, notes et bibliographie compris.
Les recommandations aux auteurs concernant le nombre de pages, les illustrations, l’insertion de notes et de liens, etc., sont consultables sur le site de la revue : https://journals.openedition.org/insituarss/276
En savoir plus :
- Appel en français : https://journals.openedition.org/insituarss/4676
- Appel en anglais: https://journals.openedition.org/insituarss/4682